Les constructions dites à participe dominant en grec ancien : motivations sémantiques et pragmatiques


(2017), dans Adjectifs verbaux et participes dans les langues indo-européennes, C. Le Feuvre, D. Petit, G.-J. Pinault (dir.), Dr. Ute Hempen Verlag, Bremen, p. 29-49.

Résumé : Cette étude porte sur les syntagmes prépositionnels à participe dominant en grec ancien, c’est-à-dire sur des syntagmes qui supposent l’intégration d’une prédication (l’équivalent du latin ab Urbe condita). Nous nous interrogeons sur les justifications de cette tournure, pourtant marginale et syntaxiquement ambigue, sans nous limiter au critère de la factivité, bien connu pour le latin depuis Bolkestein (1981). Notre étude sur corpus s’attache particulièrement à des critères syntaxiques (la valence), sémantique (l’aspect) et pragmatique (la diathèse), pour faire contraster cette tournure avec les équivalents possibles que sont les infinitifs substantivés et surtout les noms d’action. Selon nous, c’est la manière de hiérarchiser l’information avec cette tournure qui permet d’expliquer son emploi, en tirant parti de l’ambiguïté syntaxique qui la définit.

(Remaniement dela communication présentée lors de la journée de travail de l'Indogermanische Gesellschaft, en septembre 2014)